Les pilules: un vrai « faux débat » (mise a jour septembre 2013)

Que les pilules représentent un danger même « statistiquement » minime est une réalité que connaissent tous les médecins.

Chercher à les améliorer, sur ce plan n’est apparemment pas une vraie réussite, mais le problème n’est véritablement pas là. Il est dans la mauvaise qualité de certaines pratiquesr médicales qui consistent à prescrire sans même connaître les antécédents personnels et familiaux, les habitudes alimentaires et l’éventuel tabagisme de la patiente.

Car c’est avant tout la réunion de ces trois facteurs génétiques, alimentaires et mode de vie (tabac, ou pire tabac + alcool) qui représente une véritable « bombe à retardement » cardiovasculaire.

Bien entendu certaines pilules sont plus toxiques que d’autres mais certaines pratiques médicales sont également dangereuses: pourquoi prescrire une pilule pour réduire l’acné ou l’hirsutisme ? N’y a t’il pas d’autres moyens de parer à ces symptômes ? N’y a t’il pas des prescriptions un peu hâtives et inutiles ? Certes oui, mais cela oblige à se tourner vers une médecine plus globale qui va forcément devoir tenir compte de l’alimentation et parfois d’autres facteur comme le métabolisme intestinal ou d’autres facteurs d’environnement. Et tout cela demande de la réflexion et du temps ce à quoi les médecins ne sont pas encouragés par le système actuel de rémunération.

Prescrire une pilule, sans besoin de contraception, à une jeune femme qui se plaint seulement de douleurs avant les règles est à mon avis totalement injustifié. J’ai l’habitude de dire: « c’est un peu comme si vous disiez – j’ai mal à la tête- alors je vous dis: coupez la tête, vous n’aurez plus mal ». Il y a bien d’autres moyens de diminuer ces douleurs ou d’améliorer ces règles hémorragiques, mais… là encore il faut réfléchir un peu plus.

Il est probable par ailleurs que les autres méthodes de contraception, en France, soient sous-prescrites: stérilet, aussi efficace que la pilule qui, contrairement à une idée reçue peut être mis en place chez une jeune femme n’ayant pas eu d’enfant. Enfin pour les couples qui, définitivement, ne veulent pas d’enfants, il existe une contraception définitive,100% efficace et sans danger: ressort (introduit sans anesthésie, par les voies naturelles) dans les trompes, pour la femme, qui  bloque les ovules ou vasectomie chez l’homme.

Quant à ces femme qui passent tout ou une grande partie de leur vie « sous pilule » il est difficile d’évaluer les effets à terme et à risque sur le vieillissement et la ménopause dont la date réelle sera difficile à connaître avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer, e particulier sur les risques d’ostéoporose.

De plus de nouvelles études confirment les risques des pilules de 3e et 4e génération ainsi que de l’acététe de cyprotérone.

Une étude récente publiée en juillet 2012 confirme que le retour aux pilules de deuxième génération ne résout pas le problème.

Un long article publié sur le blog terrefuture.blog.free.fr fait un point original sur la question en citant les professeurs JOYEUX et ISRAEL, des oncologues novateurs et non contaminés par l’industrie pharmaceutique.