Aliments, nutriments, vitamines, minéraux et certaines attitudes qui pourraient nous protéger de lamaladie d’Alzheimer (et d’autres…liées à l’inflammation chronique)

La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative affichant un tableau de démence sénile, c’est-à-dire la perte progressive et irréversible de fonctions cognitives, en particulier de la mémoire.

En 2010,  316115 personnes étaient en ALD15 pour Maad (Maladie d’Alzheimer et autres démences), entre 2007 et 2010 le nombre de patients en ALD15 a augmenté de 14,6%, le nombre de personnes hospitalisées a augmenté de 23,6% et celui des décès de 13,9%.L’étude confirme la nette prdominance féminine.

Une étape cruciale de la maladie est caractérisée par l’accumulation de plaques de protéines dites « bêta-amyloïdes » qui sont associées à la mort des neurones. Le processus inflammatoire est constant  et existe bien avant l’apparition des premier symptômes. Une étude récente montre qu’une supplémentation en vitamine D et en omega 3 diminue cette inflammation et de ce fait pourrait diminuer le risque vis à vis de cette maladie et contribuer à la diminution des symptômes. Il faut certainement effectuer ce type de supplémentation le plus tôt possible dans la vie, des l’apparition des premiers signes de déficience mémorielle qui peuvent être objectivés par des « bilans mémoire » et si besoin des IRM  volumétrique des hippocampes. Dans un même ordre d’idée la prescription d’autres anti-inflammatoires naturels comme le curcuma, le resveratrol. La  recherches des intolérances alimentaires et leur éviction  est un autre moyen de diminuer très précocement l’inflammation chronique  qui aggrave toutes ces pathologies. Une étude publiée en mai 2013 pose le problème de la prévention (et du traitement) par apport de vitamine B et en particulier par la B12 et B9. Cette amélioration serait en rapport avec les taux d’homocystéine. Une nouvelle étude publiée en mai 2013 sur le blog CHRONIMED confirme que les OMEGA 3 stimulent la neurogénèse et pourraient contribuer à prévenir la maladie d’Alzheimer. Une récente étude montre les bénéfices de la cannelle. La cannelle, connue depuis des millénaires pour ses propriétés médicinales, pourrait ralentir l’apparition de la maladie d’Alzheimer. C’est une des conclusions de travaux réalisés in vitro à l’université de Santa Barbara et publiés en ligne dans Journal of Alzheimer’s Disease.

Les aliments à privilégier pour la prévention de l’Alzheimer (selon MEDISITE  septembre 2013)

Le café Plusieurs recherches ont démontré que la caféine pouvait réduire les risques de développer la maladie d’Alzheimer. D’abord en 2009 où une étude présentée lors du 19e Congrès mondial de gérontologie et de gériatrie a annoncé que des souris ayant pris l’équivalent de 5 tasses de café par jour avaient obtenu de meilleurs résultats aux tests de mémoire et d’habilité mentale mais aussi, qu’au niveau cérébral, elles avaient 50% moins de plaques de protéines amyloides. Puis en 2012 où des scientifiques américains ont démontré sur une centaine de femmes et d’hommes que boire trois tasses de café par jour protégeait du développement de troubles cérébraux liés à la maladie d’Alzheimer. En pratique : Il est recommandé d’avoir une consommation modérée de café, soit trois par jour maximum.

Les gâteaux aux graines de sésame Parce qu’elles contiennent des substances appelées « lignanes », les graines de sésame empêchent l’élimination de la vitamine E par le foie. Or, « on sait que la vitamine E ralentit le processus de dégénérescence lié à la maladie d’Alzheimer » avance Patrick Wolf, hygiéniste nutrithérapeute. Cette vitamine peut également améliorer les performances cognitives des personnes dont la maladie d’Alzheimer est liée à un stress oxydant (ce stress endommage les composants des cellules et participe au vieillissement prématuré du cerveau). En pratique : On trouve les graines de sésame dans les grandes surfaces (généralement aux rayons diététiques, biologiques ou avec les épices) ou dans les magasins d’alimentation biologique. Elles peuvent être vendues entières ou décortiquées, crues ou rôties. On peut les ajouter dans la confection de pains, de gâteaux ou encore de pâtisseries à base de miel et d’amandes.

Le jus de pomme (personnellement je conseille toujours d’ajouter un peu de vinaigre de pomme) Dans une étude américaine menée en 2010 (1) auprès de 21 personnes atteintes d’Alzheimer modéré à sévère, deux verres de jus de pomme par jour ont été associés à une amélioration de certains symptômes comportementaux liés à la maladie (humeur, délires, agitation, apathie, dépression). Lors de recherches publiées en 2009, d’autres scientifiques avait pu observer que la prise quotidienne de la même boisson permettait de prévenir le déclin cognitif lié à l’âge et d’améliorer les performances aux tests de mémoire, chez des souris (2). En pratique : Buvez du jus de pommes de temps en temps ne vous fera que du bien ! (1) AJADD, vol.25 n°4, p367-371. (2) Science Daily.

Epinards et germes de blé (vitamine B1) Il est important d’avoir des niveaux suffisants de vitamines B pour contrer la maladie d’Alzheimer. Deux études(3) menées par des chercheurs de l’Université d’Oxford et d’Oslo sur près de 133 participants atteints de symptômes légers d’Alzheimer ont démontré que l’administration de fortes doses de vitamines B pouvait réduire de 30% les niveaux d’homocystéine dans le sang. Cet acide aminé soufré est censé disparaître de l’organisme au fur et à mesure qu’il se forme. En cas d’Alzheimer, son niveau croît régulièrement jusqu’à s’accumuler dans le sang et devenir toxique. En le réduisant, les vitamines B ralentissent le déclin cognitif, voire même renverse une déficience précoce. « Il semble aussi se vérifier que le taux d’homocystéine a une incidence sur le risque d’apparition de la maladie d’Alzheimer » indique Patrick Wolf. En pratique : Il est important de consommer régulièrement des aliments enrichis en vitamines B. Par exemple, les épinards, le germe de blé, la levure alimentaire, le foie (agneau, veau) ou encore les rognons. Attention : Très riches en oxalate, les épinards peuvent provoquer des calculs chez les personnes prédisposées. Il faut plutôt limiter leur consommation. (3)- International Journal of Geriatric Psychiatry, July 21 2011 DOI: 10.1002/gps.2758 Cognitive and clinical outcomes of homocysteine-lowering B-vitamin treatment in mild cognitive impairment: a randomized controlled trial. PLoS One 5(9): doi:10.1371/journal.pone.0012244 Homocysteine – Lowering by B Vitamins Slows the Rate of Accelerated Brain Atrophy in Mild Cognitive Impairment: A Randomized Controlled Trial. (Visuel PloS ONE A: Placebo, B: Vitamin B).

Le vrai chocolat de bonne qualité (avec modération) Aliment gourmand par excellence, le chocolat protègerait de la maladie d’Alzheimer. D’après des chercheurs de l’Université Harvard et de la compagnie Mars Incorporated(4), ce bienfait serait lié à sa teneur en flavonoides, des composés naturels antioxydants. Après avoir administré une boisson chocolatée enrichie en flavonoïdes à 34 personnes, ils ont observé une augmentation du flux sanguin de 8% en 1 semaine et de 10% en 2 semaines. « La circulation sanguine ralentit naturellement avec l’âge. La consommation d’aliments riches en flavonoïdes du cacao pourrait ralentir le déclin du flux sanguin, protégeant ainsi de la démence reliée à l’âge » ont-ils conclu. D’autres recherches menées en Italie(5) sur près de 90 personnes atteintes de légers troubles de la mémoire ont également démontré que celles ayant bu plus de cacao réussissaient mieux les tests cognitifs. En pratique : Il est conseillé d’opter pour du chocolat noir fort en cacao (72 ou 80%) afin de bénéficier du maximum de flavonoïdes. Attention : Le cacao est très riche en oxalate, qui élimine le calcium dans l’organisme et peut ainsi provoquer des calculs rénaux chez les personnes prédisposées. Chez eux, il faut plutôt en limiter la consommation. (4)MedHeadlines(5) Desideri G, et al. Benefits in cognitive function, blood pressure, and insulin resistance through cocoa flavanol consumption in elderly subjects with mild cognitive impairment. Hypertension 2012;HYPERTENSIONAHA.112.193060published online before print August 14 2012, doi:10.1161.

Un verre de vin (rouge), le plus « bio » possible de temps en temps avec du pamplemousse ou son jus (attention aux interférences avec certains médicaments!) Des recherches ont démontré que la consommation (modeste) de vin rouge pouvait freiner le développement de la maladie d’Alzheimer. « Le raisin noir (premier ingrédient du vin rouge, ndlr) renferme des composés particulièrement actifs, les tanins, […] ainsi que le resvératrol, un puissant antioxydant » explique  Patrick Wolf. Le resvératrol aiderait à neutraliser la protéine toxique à l’origine de la maladie d’Alzheimer, appelée amyloïde beta. En pratique : Consommez régulièrement du raisin noir, en l’associant si possible avec du pamplemousse (ou son jus) pour augmenter l’assimilation du resvératrol. Pour le vin, n’oubliez pas la recommandation officielle qui fixe la limite à 2 verres par jour pour la femme, et 3 verres pour l’homme.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.

Les petits poissons gras des mers froides Les poissons gras des mers froides en privilégiant les petits poissons (sardines, anchois, maquereaux) pour limiter le risque de pollution aux métaux lourds. Pas plus de deux fois/semaine chez les femmes enceinte. On sait que les omégas 3 sont de bonnes graisses pour l’organisme, notamment pour le cerveau. Une étude publiée en 2012(6) et rassemblant près de 1200 personnes a démontré qu’une supplémentation quotidienne était associée à une baisse de 20 à 30% de protéine beta-amyloides (protéine toxique dont la présence est associée à la maladie d’Alzheimer) dans le sang. Les recherches d’un scientifique quebecquois publiées en 2004(7) avaiant également souligné qu’une alimentation trop pauvre en omégas 3 pouvait aggraver les symptômes de la maladie d’Alzheimer, chez la souris. De plus, un manque d’omégas 3 était systématiquement associé à des signes pathologiques de la maladie au niveau cérébral. En pratique : Une des plus grandes sources d’omégas 3 via l’alimentation est le poisson. Surtout les poissons « gras » soit le saumon, le maquereau ou encore la sardine. Mettez régulièrement ces aliments à vos menus ! (6) Neurology, Nutrient intake and plasma β-amyloid, Y. Gu, PhD, N. Schupf, PhD, S.A. Cosentino, D, J.A. Luchsinger, MD and N. Scarmeas, MD, janvier 2012. (7) Calon F,Lim GP,Yang F, Morihara T, Teter B, et al, Docosahexaenoic Acid Protects from Dendritic Pathology in an Alzheimer’s Disease Mouse Model , Neuron, 2004, Vol. 43, 633-45.

De la bière (faiblement ou peu alcoolisée) pour éliminer l’aluminium, si vous ne faites pas d’excès d’autres alcool, si vous n’avez pas de « syndrome métabolique » (gros ventre, hypertension, trop de sucre….) ni du  poids à perdre.

Riche en acide silicique*, la bière favorise l’élimination de l’aluminium présent en excès dans les cellules cérébrales des personnes atteintes d’Alzheimer. En se fixant sur l’acétylcholine, l’aluminium prive le cerveau de ce neurotransmetteur essentiel au bon fonctionnement du système nerveux central, notamment à la mémoire et aux capacités d’apprentissage. 

En pratique : « Il n’est pas souhaitable de consommer d’importantes quantités de bières alcoolisées » prévient Patrick Wolf. Mieux vaut plutôt boire de la bière faiblement alcoolisée voire sans alcool, ou une eau minérale riche en silice (ex : Vichy Celestin, Badoit, Evian). *Entre 30 et 50mg par litre

Le curcuma, un puissant anti-inflammatoire.

Plusieurs recherches ont permis de mettre en évidence l’intérêt du curcuma contre la maladie d’Alzheimer. Grâce à son principe actif, la curcumine, cet épice serait antioxydant et anti-inflammatoire. Il serait ainsi capable de prévenir les dépôts de protéines bêta-amyloïdes dans le cerveau de personnes prédisposées à l’Alzheimer ou déjà atteintes. Il pourrait également favoriser leur destruction. Ces plaques de protéines sont le signe caractéristique du développement d’une maladie d’Alzheimer. En pratique : Selon Patrick Wolf, la concentration nécessaire de curcumine requiert l’utilisation de 5 à 6 grammes de curcuma longa par kg d’aliment. Pour une meilleure assimilation, il serait utile d’ajouter du poivre puisque ce dernier favorise le passage de la curcumine dans le sang.

Le jus de myrtille, aussi bon pour le cerveau que pour le coeur (les coronaire) et la vision riche en antioxydants, la myrtille est un petit fruit précieux pour le fonctionnement cérébral. Une étude parue dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry(8) a ainsi montré qu’elle pouvait permettre de prévenir ou d’atténuer la neurodégénération. Dans leurs recherches, les auteurs ont suivi des volontaires de 70 ans atteints d’un déclin précoce de la mémoire. Certains ont dû boire 2 tasses de jus de myrtilles pendant 2 mois. Les autres, non. A l’arrivée, les premiers ont observé une amélioration de leurs fonctions d’apprentissage et de mémorisation. Les antioxydants de la myrtille neutraliseraient les radicaux libres qui causent le stress oxydatif, facteur prédominant dans le déclenchement de l’Alzheimer. Ils augmenteraient aussi les connections neuronales existantes, faciliteraient les communications entre cellules et stimuleraient la régénération des neurones. En pratique : Le jus de myrtille est disponible en grandes surfaces. N’hésitez pas à en boire un verre de temps en temps. Vous pouvez aussi, l’été, profiter de la saison du fruit pour le manger frais, en salade ou en tarte. (8)Blueberries may boost memory in older adults : study, J. Agric. Food Chem., 2010, 58 (7), pp 3996–4000.

L’orge et l’avoine (si vous n’êtes pas intolérant(e) au gluten augmentent l’élimination de l’aluminium Vous aimez les céréales ? C’est parfait pour votre cerveau ! Surtout si vous prenez de l’orge ou de l’avoine, deux céréales susceptibles de favoriser l’élimination de l’aluminium parce qu’ils sont riches en acide silicique (respectivement 240mg/100g et 425mg/100g). En pratique : Les céréales peuvent être ajoutées quotidiennement  au petit-déjeuner dans un bol de lait ou dans un yaourt en encas. Les huîtres apportent du zinc qui est essentiel aux défenses immunitaires! Parce que c’est l’aliment le plus riche en zinc*, l’huître participe activement à la prévention de la maladie d’Alzheimer. « Si le zinc n’est pas présent dans l’organisme […]  les cellules se retrouvent sans protection et fragilisées » explique Patrick Wolf. Un déficit très important en zinc peut conduire à une augmentation de calcium dans le cerveau induisant alors la mort de certaines cellules. Enfin, « un défaut de zinc dans l’organisme peut aussi provoquer  la libération en grande quantité d’une substance, le glutamate, connue pour sa neurotoxicité » rappelle le spécialiste. Avec à la clé, une altération de la mémoire ! En pratique : Profitez des saisons de l’huître pour en déguster à volonté !

Le thé vert: antioxydant, régulateur tensionnel, « anticancer » pour David Servan Schreiber et bon pour le cerveau Boire régulièrement du thé vert pourrait protéger le cerveau de la maladie d’Alzheimer. Telle est la conclusion avancée par des chercheurs de l’Université de Newscastle en 2011(9). Pourquoi ? Parce que les polyphénols du thé (des substances antioxydantes) réduisent la toxicité du peroxyde d’hydrogène et de la protéine bêta-amyloïde, deux composés liés au développement de la maladie d’Alzheimer. En pratique : Le thé vert est une boisson à consommer tous les jours, de préférence avant 17h pour éviter les troubles d’endormissement le soir, et en dehors des repas car il limite l’absorption du fer. Attention : Le thé est une boisson riche en oxalate ce qui favorise la formation de calculs chez les personnes prédisposées. Chez elles, il faut en limiter la consommation. (9)Université de Newcastle « Protective properties of green tea uncovered », Phytomedicine. DOI: 10.1016/j.phymed.2010.11.004 « In vitro protective effects of colon-available extract of Camellia sinensis (tea) against hydrogen peroxide and beta-amyloid (A(1-42)) induced cytotoxicity in differentiated PC12 cells. »

Le thé vert pourrait avoir aussi bien d’autres propriétés

Sources

Remerciements à Patrick Wolf, auteur du livre Alzheimer, Parkinson, le rôle essentiel de l’alimentation dans la prévention des maladies neurodégénérativesaux Editions Grancher, 2007. (1) AJADD, vol.25 n°4, p367-371 (2) Science Daily (3) International Journal of Geriatric Psychiatry, July 21 2011 DOI: 10.1002/gps.2758 Cognitive and clinical outcomes of homocysteine-lowering B-vitamin treatment in mild cognitive impairment: a randomized controlled trial. PLoS One 5(9): doi:10.1371/journal.pone.0012244 Homocysteine-Lowering by B Vitamins Slows the Rate of Accelerated Brain Atrophy in Mild Cognitive Impairment: A Randomized Controlled Trial. (Visuel PloS ONE A: Placebo, B: Vitamin B) (4) MedHeadlines (5) Desideri G, et al. Benefits in cognitive function, blood pressure, and insulin resistance through cocoa flavanol consumption in elderly subjects with mild cognitive impairment. Hypertension 2012;HYPERTENSIONAHA.112.193060published online before print August 14 2012, doi:10.1161 (6) Neurology, Nutrient intake and plasma β-amyloid, Y. Gu, PhD, N. Schupf, PhD, S.A. Cosentino, D, J.A. Luchsinger, MD and N. Scarmeas, MD, janvier 2012. http://www.neurology.org/content/early/2012/05/02/WNL.0b013e318258f7c2.a… (7) Calon F,Lim GP,Yang F, Morihara T, Teter B, et al, Docosahexaenoic Acid Protects from Dendritic Pathology in an Alzheimer’s Disease Mouse Model , Neuron, 2004, Vol. 43, 633-45. Pour accéder au résumé de l’étude : www.neuron.org [Consulté le 8 septembre 2004]. (8) « Blueberries may boost memory in older adults : study » J. Agric. Food Chem., 2010, 58 (7), pp 3996–4000. (9) Université de Newcastle « Protective properties of green tea uncovered”, Phytomedicine. DOI: 10.1016/j.phymed.2010.11.004 “In vitro protective effects of colon-available extract of Camellia sinensis (tea) against hydrogen peroxide and beta-amyloid (A(1-42)) induced cytotoxicity in differentiated PC12 cells.” – Urol Res. 2010 Oct;38(5):377-81. Oxalate content of green tea of different origin, quality, preparation and time of harvest.

ALZHEIMER: six conseils pour éviter (Medisite septembre 2013)

Ne négligez pas les vitamines E et C

Certaines vitamines sont conseillées pour prévenir la maladie d’Alzheimer. C’est le cas par exemple des vitamines E et C ! Selon deux études publiées en 2002 dans le Journal of American Medical Association (JAMA), leurs propriétés antioxydantes favoriseraient la prévention de cette maladie. L’apport conseillé en vitamine E est de 12 mg par jour, et pour la vitamine C de 110 mg par jour. – Les aliments riches en vitamine E sont : les huiles végétales, les céréales, les fruits secs (noix, amandes, etc.), la patate douce, les mangues. – Les aliments riches en vitamine C sont : cassis, poivron, citron, chou-fleur, melon, orange…

Ne prenez que de la vitamine E naturelle (d-alpha-tocopherol) est 30 pour cent plus active que la vitamine E synthétique (mais pas en excès, pas plus de deux à trois fois/semaine)

Selon une récente étude suédoise, les vitamines B12 et B9 (folate) préviendraient la maladie d’Alzheimer. Pour preuve, parmi les 370 personnes âgées de plus de 75 ans et suivies pendant trois ans par les chercheurs, 78 ont développé une forme de démence sénile, dont la maladie d’Alzheimer. Or, sur ces 78 participants, 46 avaient une déficience en vitamine B12 ou B9. L’explication ? Le déficit en ces deux vitamines renforcerait la mort des neurones, un phénomène fortement impliqué dans la maladie d’Alzheimer.
– Les aliments riches en vitamines B9 sont : haricot blanc sec, foie de volaille cuit, germe de blé, graine de tournesol, lentilles, cresson, cerfeuil, épinard, persil, mâche ou encore les noix.
– Les aliments riches en vitamines B12 sont : le foie (agneau, volaille), les rognons (porc, veau braisé, boeuf), les huîtres, les sardines à l’huile ou encore le hareng fumé.

Mangez au moins deux portions de poisson par semaine

Selon une étude américaine, un régime riche en oméga-3 réduirait de 47 % le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Il constitue aussi un bon moyen de prévention des maladies cardio-vasculaires. Les acides gras oméga-3 sont particulièrement présents dans le saumon, les sardines, le maquereau et le thon. L’huile de poisson, moins riche, est aussi une source intéressante en oméga-3. Pour de meilleurs résultats, il est conseillé de consommer au moins deux portions de poisson par semaine.

Faites régulièrement de l’exercice (endurance et musculation) en fonction de vos possibilités, sans vous épuiser et sous contrôle médical.

Selon une étude américaine réalisée sur 1 740 patients, âgés de 65 ans et plus, faire de l’exercice au moins trois fois par semaine réduirait jusqu’à 40 % le risque de développer la maladie d’Alzheimer ! Pourquoi ? – Un, parce que le sport améliore la santé cardio-vasculaire, notamment en diminuant le risque d’obésité et de diabète, ce qui a des effets bénéfiques sur le cerveau. – Deux, parce que l’exercice physique réduit les risques d’hypertension artérielle et d’athérosclérose (encrassement des artères), qui favorisent la survenue d’une maladie d’Alzheimer. Il est conseillé de faire au moins une demi-heure de marche à pied par jour.

Stimulez votre intellect

Jouer aux échecs, aux dames, faire des mots croisés, des sudoku ou encore lire de nouveaux genres littéraires stimulerait le cerveau et la mémoire, et diminuerait ainsi le risque de développer la maladie d’Alzheimer. C’est ce qui a été démontré par le Dr Robert Wilson de l’université Rush à Chicago. Après 5 ans de recherches menées sur 775 personnes âgées d’environ 80 ans, les personnes qui s’adonnaient à des activités de réflexion avaient un risque d’Alzheimer 40 % plus faible !

Faites tout pour rompre la solitude!

Rester socialement actif, voir régulièrement ses amis, ses voisins et les membres de sa famille préviendrait la survenue de la maladie d’Alzheimer. C’est ce qui a été avancé par les chercheurs du centre médical de l’université Rush de Chicago. Ils ont pour cela évalué la solitude et la démence chez 823 personnes, âgées de 81 ans en moyenne, pendant plus de quatre ans. Leur explication ? La solitude diminuerait les capacités sociales et affaiblirait le système neuronal qui serait moins apte à pallier les problèmes liés à l’âge, tels que la maladie d’Alzheimer.

Rester socialement actif, voir régulièrement ses amis, ses voisins et les membres de sa famille préviendrait la survenue de la maladie d’Alzheimer. C’est ce qui a été avancé par les chercheurs du centre médical de l’université Rush de Chicago. Ils ont pour cela évalué la solitude et la démence chez 823 personnes, âgées de 81 ans en moyenne, pendant plus de quatre ans. Leur explication ? La solitude diminuerait les capacités sociales et affaiblirait le système neuronal qui serait moins apte à pallier les problèmes liés à l’âge, tels que la maladie d’Alzheimer.

Une étude publiée ce mois-ci (janvier 2014) dans le prestigieux journal de l’Association médicale américaine (JAMA) a évalué et comparé l’effet de 2000UI de vitamine E (dl-alpha tocophérol, forme synthétique), d’un médicament prescrit pour l’Alzheimer (mémentine 20mg), de la combinaison des deux et d’un Une étude publiée ce mois-ci (janvier 2014) dans le prestigieux journal de l’Association médicale américaine (JAMA) a évalué et comparé l’effet de 2000UI de vitamine E (dl-alpha tocophérol, forme synthétique), d’un médicament prescrit pour l’Alzheimer (mémentine 20mg), de la combinaison des deux et d’un placébo. Les 4 groupes rassemblaient plus de 150 personnes chacun et l’étude, d’une durée moyenne de 2,27 années, s’est déroulée entre août 2007 et septembre 2012. – See more at: http://www.jydionne.com/vitamines-et-alzheimer-une-avenue-despoir/#sthash.VwoOsIQj.dpuf. Les 4 groupes rassemblaient plus de 150 personnes chacun et l’étude, d’une durée moyenne de 2,27 années, s’est déroulée entre août 2007 et septembre 2012. Mais les omega 3 et les vitamines B et l’homocystéine sont aussi évoquées à tel point que l’on se demande si on ne devrait pas supplémenter toute personne vieillissante ayant un risque ou quelques troubles cognitifs