Le manque de sommeil peut conduire à l’obésité

Les résultats d’étude de l’Université de Berkeley apportent un nouvel éclairage sur le lien entre manque de sommeil et l’obésité. En utilisant l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), les chercheurs ont scanné les cerveaux de 23 jeunes adultes en bonne santé, une première fois après une nuit comportant un sommeil d’une durée normale et une deuxième fois après une nuit blanche.

Ils ont constaté une déficience d’activité dans le lobe frontal du cerveau privé de sommeil. Cette zone du cerveau régit la prise de décision complexe. Ils ont également constaté une augmentation de l’activité dans les zones plus profondes du cerveau qui répondent à des récompenses. Par ailleurs, les participants privés de sommeil consommaient davantage de nourriture déséquilibrée, riche en calories.

Des études antérieures ont lié sommeil de mauvaise qualité à un plus grand appétit, en particulier pour les aliments sucrés et salés. Cette nouvelle étude explique pourquoi les choix alimentaires se modifient après une nuit blanche, conduisant à la sélection d’aliments plus malsains et, finalement, des taux plus élevés d’obésité, selon Matthew Walker, professeur de psychologie et les neurosciences à l’université de Berkeley et auteur principal de l’étude publiée le mardi 6 août 2013 dans la revue Nature Communications.

Dans cette étude, les chercheurs ont mesuré l’activité du cerveau lorsque les participants ont visionné une série de 80 images d’aliments allant du plus au moins calorique, plus ou moins sain… en évaluant leur désir pour chacun de ces aliments.

Le choix des aliments présentés dans l’expérience variait de fruits et légumes, comme les fraises, les pommes et les carottes, aux hamburgers haute teneur en calories, pizza et beignets. Ces derniers sont des exemples de choix les plus populaires après une nuit sans sommeil.

Et si vous désirez améliorer la qualité de sommeil lisez l’article de Brigitte Langevin.

Référence:

« The impact of sleep deprivation on food desire in the human brain » ; Stephanie M. Greer, Andrea N. Goldstein et Matthew P. Walker ; Nature Communications, 6 août 2013.

Une nouvelle étude publiée sur Jim.fr en aout 2013 tente des explications!