Les vaccins vivants contre la grippe multiplieraient par 100 le taux de bactéries chez la souris

Si les vaccins « atténués » contre la grippe sont probablement supposés
protéger contre la grippe et ses complications qui peuvent être parfois
mortelles, alors pourquoi les souris vaccinées présentent-elles des taux
de bactéries pathogènes associées à la grippe 100 fois plus élevés que les
souris non vaccinées ?

Une nouvelle étude préoccupante publiée dans mBio, journal ayant un accès
ouvert à l’American Society of Microbiology, et intitulée : « Le Vaccin Vivant
Atténué Contre la Grippe Augmente la Colonisation du Streptocoque de la
Pneumonie et du Staphylocoque Doré chez les Souris », révèle que les vaccins à
virus vivants atténués conduisent à la prolifération rapide et soutenue de
bactéries pathogènes dans le tractus respiratoire supérieur de la souris, et
à des densités de colonisation 100 fois plus élevées que chez les souris
non vacciné

Cette étude est la première du genre à démontrer que la vaccination avec
un vaccin viral vivant atténué peut modifier radicalement le
comportement et la colonisation de bactéries pathogènes humaines d’une
manière très semblable à celle qui suit l’infection de « type sauvage », à
savoir les infections grippales qui circulent naturellement.

On sait très bien que l’infection de la grippe peut entraîner des
complications graves de santé, mais c’est la première fois que l’on a
découvert qu’une souche vaccinale de la grippe a pu induire des
modifications similaires chez les bactéries liées à la maladie.

Les auteurs décrivent les effets indésirables typiques de l’infection
grippale :
« L’infection due au virus de la grippe augmente la susceptibilité aux
infections bactériennes graves des voies respiratoires inférieures et
supérieures, ayant pour conséquence des complications comme la
pneumonie, la bactériémie, la sinusite, et l’otite moyenne aiguë (11) Les
infections bactériennes associées au virus de la grippe peuvent être une
cause primaire de mortalité en l’absence d’une comorbidité préexistante (12, 13). L’infection primaire du virus de la grippe augmente l’acquisition,
la colonisation et la transmission d’agents pathogènes bactériens (14), et
plus particulièrement du streptocoque de la pneumonie et du
staphylocoque doré. (11,15) »
Parce que les infections bactériennes secondaires à l’infection grippale
constituent la cause principale des dommages de santé et même des
décès communément attribués à la grippe elle-même, ces découvertes
pourraient avoir d’importantes implications pour les politiques de
vaccination qui, à l’heure actuelle, ne prennent pas en compte le fait que
les vaccins, qui peuvent réduire le risque d’une maladie infectieuse,
peuvent aussi en contrepartie augmenter le risque d’apparition d’autres
agents pathogènes tout aussi inquiétants, voire plus inquiétants.

[…] Les chercheurs ont souligné l’importance de leur découverte dans la
mesure où «l’infection de la grippe conduit les individus à devenir
transitoirement sensibles à davantage d’infections bactériennes, tout
particulièrement au streptocoque de la pneumonie et au staphylocoque
doré. »

Parce que « les infections bactériennes constituent une cause majeure de
maladies graves au cours des épidémies de grippe », l’implication est que
les effets modificateurs de l’immunité dus au vaccin vivant contre la
grippe peuvent inclure la suppression des défenses immunitaires innées,
rendant l’hôte plus sensible aux infections bactériennes secondaires
susceptibles de causer des dommages associés à la grippe.

En plus de la découverte que les vaccins atténués contre la grippe
favorisent une croissance bactérienne accrue dans les voies respiratoires
supérieures, les chercheurs ont aussi découvert une augmentation du
« transport » bactérien quasi identique à ce qui est observé dans les
infections à virus sauvage contre la grippe.

Même 28 jours après la vaccination, après que le nasopharynx soit
complètement débarrassé de ces virus (approximativement 7 jours après
le vaccin), une prolifération excessive de bactéries a été observée chez les
souris (2 à 4 fois plus élevée entre les jours 1 et 3 qui ont suivi l’infection).

Alors que les chercheurs n’ont pas trouvé que les vaccins à virus vivants
atténués augmentaient la morbidité ou la mortalité associées à la maladie
bactérienne des voies respiratoires des souris, ils ont cependant mis en
garde :
« Ces résultats pourraient avoir des conséquences sur les processus de la
maladie bactérienne individuelle au niveau des voies respiratoires
supérieures, ainsi que sur la dynamique de transmission bactérienne au
sein de populations vaccinées au moyen de vaccins à virus vivants
atténués. »
En d’autres termes, même si les augmentations significatives des
infections bactériennes ne sont pas responsables de la morbidité et/ou
mortalité accrue dans les populations vaccinées, leur transmissibilité à
d’autres personnes augmenterait en raison des niveaux plus élevés et une
plus longue durée du « transport » des bactéries pathogènes. Ceci est
bien sûr, le principal argument utilisé pour faire pression afin que les non
vaccinés se plient à la vaccination , parce que les non-vaccinés seraient en
quelque sorte davantage susceptibles de transmettre la maladie que les
vaccinés. Si cette étude effectuée sur des animaux devait s’appliquer à
l’homme, ce serait le contraire qui serait vrai. La vaccination à virus
vivants augmenterait à la fois le nombre de bactéries que portent les
vaccinés et prolongerait le temps de « transport » et donc de
transmissibilité – pendant 28 jours ou plus après l’administration du
vaccin. Cette remarque s’ajoute au fait que la notice du vaccin elle-même
(notice du Flumist) fournit de nombreuses preuves que le vaccin peut
infecter le destinataire avec une forme infectieuse de la grippe et qui peut
être transmise à d’autres pendant trois semaines après avoir reçu le
vaccin. […]

La principale implication de cette étude est que : « les vaccins à virus
vivants peuvent avoir des conséquences inattendues sur des bactéries
pathogènes pour l’homme sans rapport avec les cibles visées par le
vaccin. »

En fait, cette étude peut apporter des explications en ce qui concerne les
effets secondaires associés au Flumist à virus vivants atténués que l’on a
généralement attribués au virus vaccinal – et non aux infections
secondaires qu’il peut provoquer

[…] Ce que cette étude révèle également c’est que nous ne faisons que
commencer à comprendre les effets « hors cible » inattendus que les
vaccins peuvent avoir sur le système immunitaire. Si le vaccin vivant
atténué contre la grippe augmente la colonisation de bactéries potentiellement mortelles dans des populations «immunisées», comme
semble l’indiquer cette étude sur des animaux, c’est avant tout le principe
de précaution qui doit nous guider en nous faisant nous abstenir de
l’utiliser jusqu’à ce que des études cliniques sur l’homme puissent
prouver qu’il est absolument sûr et efficace.

(Extraits)

Source: Greenmedinfo.com