Le livre « Mieux que guérir », les bénéfices de la médecine intégrative vient de paraître (Editions Josette Lyon, décembre 2011)

Le terme médecine intégrative (tel que le définit Wikipedia) est utilisé pour désigner le recours simultané à la médecine conventionnelle et aux médecines alternatives ou non conventionnelles dans le suivi d’un patient.

Ecouter l’interview à propos de la sortie du livre sur RCJ

Pour écouter ou réécouter l’émission d’EUROPE 1 d’entretien avec Jean François LEMOINE à propos du livre, diffusée le 11 mars 2012, cliquez ici

La médecine intégrative réunit plusieurs approches médicales complémentaires dans une situation clinique donnée.

Elle se doit d’intégrer le meilleur des différentes approches tant diagnostiques que thérapeutiques pour un minimum de risques d’effets secondaires et un bien être maximal du patient.

Il n’est pas question de nier  les constants progrès de la médecine scientifique de l’ingénierie médicale, de certaines voies de recherche, de la médecine d’urgence qui ont conduit, à une meilleure prise en charge de pathologies lourdes comme les cancers et la maladies cardio-vasculaires, mais de remettre à leur place ces mêmes progrès.

A la page 41 je donne un exemple de cette intégration : Lucien ISRAEL qui n’était pas partisan des médecines dites douces nous disait lors du diplôme universitaire (de cancérologie) : « Si je me rends compte qu’un remède homéopathique peut calmer l’anxiété d’un malade cancéreux, même moins bien qu’un anxiolytique, je choisirai le remède homéopathique ». Il justifiait cette opinion en précisant que les anxiolytiques peuvent avoir des effets sur la croissance de certaines cellules cancéreuses et encore bien d’autres effets collatéraux .

Je donne un autre exemple à la page 34 : « C’est grâce à cette recherche sur le stress oxydant que j’ai eu la chance de rencontrer et d’échanger beaucoup d’idées avec  le Professeur Luc MONTAGNIER un homme d’une très grande culture et d’une très grande humanité. Sa rationalité scientifique se double d’une approche globalisante de la santé, de la thérapie des malades du SIDA mais également des maladies chroniques et du vieillissement. Vous trouverez une illustration de ce propos en consultant les deux vidéos en ligne à ce sujet. sur youtube. Il y explique la nécessité, afin de mieux traiter les malades du SIDA, de prendre en compte les facteurs du stress oxydant. De même dans son livre « Les Combats de la Vie », il insiste sur l’importance de traiter tous ces cofacteurs infectieux que représentent les déficiences nutritionnelles, le stress oxydant ou certaines maladies infectieuses chroniques, bactériennes, parasitaires ou virales ».

Avec certains confrères et chercheurs, nous avons, autour du Professeur MONTAGNIER formé un groupe de recherche et d’échanges de pratiques cliniques: CHRONIMED dont le blog prolongera ce propos

Cette « intégration verticale » se double d’une intégration globale de la thérapie de la personne individuelle dans son environnement et  ses influences passées ou présentes: Nul ne peut plus prétendre soigner, guérir, ou tenter de s’en approcher, sans tenir compte des influences permanentes et réciproques de son environnement et surtout des modifications très spécifiques que nous observons depuis un demi siècle .

L’apprentissage d’une meilleure maîtrise et gestion du stress dans une société où la compétitivité et souvent l’agressivité, sont des  moteurs indispensables de la survie professionnelle et matérielle est une autre  composante de cette médecine.

L’alimentation en voie d’industrialisation permanente, la modification de la ration alimentaire et de ses composants nutritionnels, la pollution de l’air, de l’eau et des aliments par des produits nouveaux entièrement  créés par l’homme, comme les pesticides, les herbicides, les engrais, les dérivés volatils de plastiques et maintenant les hormones et les traces de médicaments  doivent nous conduire vers de nouvelles réflexions et recherches diagnostiques et thérapeutiques.

Je  rends hommage, au docteur David Servan Schreiber qui, par son combat personnel  ses  livres« Anticancer » et « On peut se dire au revoir plusieurs fois » fut un de ceux qui ouvrit la voie vers cette double intégration.  Avant de disparaître, il voulait que nous réfléchissions à la question :« Comment être en bonne santé, sur une planète malade ? ».

Avec ce que l’actualité nous fait vivre actuellement, j’y ajouterais : « Comment rester en santé dans une société malade ? »

C’est à ces questions, que la médecine intégrative doit nous proposer  des réponses globales…en urgence !

Docteur Dominique RUEFF
Réflexions et  extraits de « Mieux que guérir » : les bénéfices de la médecine intégrative »

Préface du Professeur Luc MONTAGNIER, Prix Nobel de Médecine 2008

Editions Josette Lyon, Novembre 2011

Extraits de la table des matières: LA METHODE MIEUX QUE GUERIR

  • Première consultation: Dialogue approfondi avec le praticien pour établissement  de questionnaires et examens spécifiques notamment bilans et enquêtes nutritionnelles, bilans protéomiques afin d’évaluer les dysfonctionnements cellulaires et métaboliques;
  • Prescription de bilans plus ciblés: déséquilibres nutritionnels, intolérances alimentaires, stress oxydant, déficits immunitaires, recherche de foyers infectieux chroniques, d’infections froides, bilans hormonaux…
  • Élaboration d’un programme spécifique et adapté à chaque situation personnelle dans son environnement;
  • Témoignages « exemples » de patients