Le rapport Campbell: une analyse scientifique de la nutrition

Le Rapport Campbell (titre original : The China Study) est un ouvrage publié en 2005 et rédigé par T. Colin Campbell, professeur américain de biochimie nutritionnelle à Cornell University, et son fils Thomas M. Campbell II. (Sources Wikipedia)

Le livre examine la relation entre la consommation de produits animaux et des maladies, telles que les cancers du sein, de la prostate, et du gros intestin, le diabète, les maladies coronariennes, l’obésité, les maladies autoimmunes, l’ostéoporose, les maladies dégénératives du cerveau et le syndrome maculaire. Les auteurs s’appuient sur le China Project, une étude comparative des taux de mortalité de douze types de cancer différents sur 880 millions de personnes de Chine rurale et des États-Unis sur une période de vingt ans. Cette étude a été menée conjointement par l’Université Cornell, l’Université d’Oxford et l’Académie Chinoise de Médecine Préventive.

Que retenir du rapport Campbell selon le blog: lanutrition.blogvie.com:

Ce rapport, écrit par le chercheur Colin Campbell est le résultat d’une vaste étude sur la nutrition et de 40 ans de recherche sur l’incidence de l’alimentation sur notre santé.

Il révèle qu’une trop forte consommation de protéines animales induit une plus grande fréquence de cancers, de fractures  et de calculs rénaux. Quant aux graisses animales, leur surconsommation élève la fréquence du cancer du sein.

La protéine la plus toxique serait la caséine, présente dans les produits laitiers.

On savait déjà que l’excès de laitages favorise le cancer de la prostate, le diabète, les fibromes, les kystes, les polypes, les troubles respiratoires.

Il met en avant également les risques à manger trop souvent des produits industriels et des sucres raffinés ( riz blanc, pain blanc, sucre blanc, etc… )

Ce qu’il faut retenir et ce qu’il faut ajouter à ses conclusions:

– varier ses sources de protéines   : un peu de viande, du poisson pour les oméga 3, quelques oeufs par semaines mais surtout ne pas oublier des protéines végétales comme les lentilles, les pois, les haricots secs, le soja, les graines oléagineuses, les graines germées, le qunoa. Eviter la viande le soir. Préférer le poisson ou les protéines végétales au diner. Ne pas oublier qu’il n’est pas nécessaire de consommer trop de protéines. Mais un minimum reste indipensable.

Il est conseillé de ne pas dépasser 3 portions de viande par semaine. Tout le monde devrait essayer de manger végétarien une journée par semaine au minimum.  

– réduire les mauvaises graisses comme la viande grasse, les laitages ( en particulier le lait ), les fritures, les margarines hydrogénées, les viennoiseries, la charcuterie, les huiles raffinées, les biscuits apéritifs, les chips

– réduire la consommation d’ aliments sucrés, de céréales raffinées, de viande rouge, de café qui sont des aliments acidifiants et font fuir le calcium.

– se remettre à cuisiner et limiter les produits industriels

– consommer chaque jour des végétaux ( fruits, légumes, tubercules, oléagineux, céréales complètes bio, légumes secs ). Attention les oléagineux ne doivent pas être consommés le soir car ils sont riches en graisses. Il ne faut pas non plus faire une surconsommation de céréales en particulier celles qui contiennent du gluten, mais les alterner avec des tubercules ( igname, patate douce, dachine, pomme de terre ) et des légumes secs.

–  Consommer des aliments riches en oméga 3 : huile de colza vierge, noix, cresson, mâche, pourpier, poisson gras, graines de lin

–  Pratiquer une activité physique régulière