Dépression: la piste infectieuse

Le blog chronimed rapporte ce 18 décembre 2014 les grandes lignes d’un article paru déjà en 2012 et passé relativement aperçu sur la piste infectieuse des dépressions.

L’auteur relève relève qu’« une étude, parmi les vingt-huit citées à l’appui de son hypothèse, était passée relativement inaperçue lors de sa publication en 2012 dans le « Journal of Clinical Psychiatry », sans doute parce qu’elle contredisait la théorie chimique généralement admise. Elle constate que la contamination par un certain parasite présent sous une forme latente chez 20% de la population – le protozoaire Toxoplasma gondii, agent de la toxoplasmose -, est corrélée à une augmentation très significative (jusqu’à sept fois plus) du risque de tentative de suicide chez les personnes infectées. Et, plus étonnant encore, que les propriétaires de chats, porteurs naturels du germe, sont surreprésentés au sein des dépressifs sévères ».
Le journaliste observe que « ces résultats abondent dans le sens d’autres expériences similaires ».

Le docteur Turban CANLI de l’Université de l’Université de Stony Brook, cite également cet article oublié et reprend l’hypothèse:

Certains agents pathogènes ont déjà été liés à des troubles neuropsychiatriques. Ce chercheur de la Stony Brook University (New York) soutient que certaines bactéries, virus ou parasites peuvent être responsables du développement d’une dépression majeure. Cet article d’opinion, présenté dans la revue Biology of Mood and Anxiety Disorders défend cette hypothèse avec études scientifiques à l’appui.

Sur cette même page des Echos lisez également les 3 articles:

Article(s) associé(s)

L’article des échos module, sans toutefois la remettre totalement en question la piste de la sérotonine et tente d’expliquer ainsi  l’inefficacité ou les effets secondaires des antidépresseurs.

La recherche d’une trace d’infection chronique (infection froide) dans le cadre des infections serait-elle un acte indispensable au traitement ?

Voir également l’article: Maladies psychiatriques, risques suicidaires et marqueurs de l’inflammation.